Le temps n'a pas d'ailes pour les cœurs affligés.
- 1804 -
Pigault-Lebrun
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La langue n'est que l'interprète de nos pensées, de nos désirs et de nos sentiments.

By Pigault-Lebrun -1799

Le vulgaire est si persuadé qu'il est de la dignité d'un grand d'être vain et arrogant, que lorsqu'un homme sorti du néant cherche à faire oublier son origine, il croit ne pouvoir mieux faire que de s'annoncer dans le monde par des fatuités.

By Pigault-Lebrun -1799

Souvent on se croit économe parce qu'on n'est pas précisément prodigue. On ne se reproche pas ses dépenses frivoles parce qu'elles n'excèdent pas le revenu, et que le fonds reste intact.

By Pigault-Lebrun -1799

Je ne peux nier que j'aie un amant, puisque tu l'as surpris ; et j'ai eu raison d'en prendre un, puisque tu es nul. Tu vas faire un éclat ? Qu'y gagneras-tu ?

By Pigault-Lebrun -1799

L'amant adultère proteste à la femme qu'il convoite que la sainteté du mariage est chimérique, et persuade à la sienne que ce nœud est sacré.

By Pigault-Lebrun -1799

On finit toujours par être le fils de son père, quel qu'il soit, et il faut le prendre tel qu'il est.

By Pigault-Lebrun -1799
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