Un Dieu créa dans nos misères les baisers des enfants pour les larmes des mères.
- 1855 -
Ernest Legouvé
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Le mariage complète l'existence ; il achève dans l'homme et commence dans la femme la connaissance du monde ; le célibataire ne connaîtra jamais tous les devoirs de la société.

Par Ernest Legouvé -1848

Quand les fourmis sont petites, elles ont toutes des ailes ; le temps des Amours arrive, elles s'élèvent dans les airs en couples bourdonnants et s'unissent pendant leur vol ; puis l'œuvre de la fécondation terminée, elles redescendent sur la terre, et là, elles-mêmes, avec leurs pattes de devant, elles tirent et font tomber leurs petites ailes, légers instruments de leurs Amours aériens : plus de courses à travers le ciel, plus de volages tendresses, la vie sérieuse a commencé pour elles, elles sont mères.

Par Ernest Legouvé -1848

Le temps fait marcher le présent au flambeau du passé.

Par Ernest Legouvé -1829