Dico+

Le mur du son n'est pas celui qu'on imagine. Alors que l'homme va aujourd'hui dans la Lune, il est toujours incapable de transférer une communication téléphonique dans le bureau voisin du sien.

- 2005 -

Philippe Bouvard

Naguère, on pouvait être près de ses sous. Aujourd'hui, avec l'argent virtuel, on est de plus en plus loin de ses euros.

Par Philippe Bouvard -2017

Il faudra bien qu'un jour on différencie – par exemple par la couleur des billets – l'argent honnêtement gagné de celui qui provient de trafics louches.

Par Philippe Bouvard -2017

On appelle grosses coupures les billets provoquant l'hémorragie des bons sentiments.

Par Philippe Bouvard -2017

Je fais moins confiance à l'argent depuis que l'homme le plus riche du monde est mort.

Par Philippe Bouvard -2017

Le milliardaire eczémateux est obligé de se gratter lui-même.

Par Philippe Bouvard -2017

La bonne santé qui interdit de savoir de quoi on mourra ajoute au caractère aléatoire du décès.

Par Philippe Bouvard -2017

La reconstitution de carrière est la dernière corvée du futur retraité avant les grasses matinées puis le repos éternel.

Par Philippe Bouvard -2017

Carrière : Parcours égoïste.

Par Philippe Bouvard -2002

Sans la fatigue, on n'aurait aucun mérite à travailler.

Par Philippe Bouvard -2017

Travaillez jusqu'à votre dernier souffle. En cotisant à fonds perdu, vous consolerez votre caisse de retraite de l'augmentation de l'espérance de vie.

Par Philippe Bouvard -2017

Comique : Il en est de ceux dont le métier est de faire rire comme des vins : il y a les bonnes années et les autres.

Par Philippe Bouvard -2014

Philosophie : Sert à nourrir ceux qui en font métier et à consoler les autres de ne pas en croquer.

Par Philippe Bouvard -2002

Travail : Était dénoncé par un humoriste éméché après la parution de L'Assommoir comme « la plaie des classes qui boivent » mais peut-il constituer à jeun l'hygiène d'une vie qu'on perd à la gagner ? Ce n'est pas par hasard s'il rime avec épouvantail.

Par Philippe Bouvard -2014

Travail : Survivance de moins en moins acceptable de l'esclavagisme.

Par Philippe Bouvard -2002

Sommeil : Instant privilégié de l'existence où l'on perd toute conscience de la vie. S'il ne séparait pas les couples, il y aurait deux fois plus de divorces.

Par Philippe Bouvard -2002

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Naguère, on pouvait être près de ses sous. Aujourd'hui, avec l'argent virtuel, on est de plus en plus loin de ses euros.

Il faudra bien qu'un jour on différencie – par exemple par la couleur des billets – l'argent honnêtement gagné de celui qui provient de trafics louches.

On appelle grosses coupures les billets provoquant l'hémorragie des bons sentiments.

Je fais moins confiance à l'argent depuis que l'homme le plus riche du monde est mort.

Le milliardaire eczémateux est obligé de se gratter lui-même.

La bonne santé qui interdit de savoir de quoi on mourra ajoute au caractère aléatoire du décès.

La reconstitution de carrière est la dernière corvée du futur retraité avant les grasses matinées puis le repos éternel.

Carrière : Parcours égoïste.

Sans la fatigue, on n'aurait aucun mérite à travailler.

Travaillez jusqu'à votre dernier souffle. En cotisant à fonds perdu, vous consolerez votre caisse de retraite de l'augmentation de l'espérance de vie.

Comique : Il en est de ceux dont le métier est de faire rire comme des vins : il y a les bonnes années et les autres.

Philosophie : Sert à nourrir ceux qui en font métier et à consoler les autres de ne pas en croquer.

Travail : Était dénoncé par un humoriste éméché après la parution de L'Assommoir comme « la plaie des classes qui boivent » mais peut-il constituer à jeun l'hygiène d'une vie qu'on perd à la gagner ? Ce n'est pas par hasard s'il rime avec épouvantail.

Travail : Survivance de moins en moins acceptable de l'esclavagisme.

Sommeil : Instant privilégié de l'existence où l'on perd toute conscience de la vie. S'il ne séparait pas les couples, il y aurait deux fois plus de divorces.