Celui qui se fait le plaisant d'une société a juste ce qu'il faut d'esprit pour être un sot.
- 1803 -
Jean-Étienne-Judith Forestier
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Préfère la pauvreté et l'exil aux charges de l'État les plus éminentes lorsque c'est un traître qui te les offre.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Les mauvais critiques disent souvent du mal des ouvrages d'autrui, comme un charlatan décrie les remèdes d'un autre charlatan, pour pouvoir mieux vendre les siens.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Deux choses sont bien mauvaises quand la meilleure des deux est le mensonge.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Tu demandes à Dieu des richesses ; il t'en accorderait, s'il n'avait pitié de ta sottise.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Qui n'avouera pas qu'il y a plus de fous que de sages, et que, dans le sage même, il y a plus de folie que de sagesse ? Personne n'a jamais cueilli le fruit du bonheur sur l'arbre de l'injustice.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Le cuivre a beau être doré, il n'est que du cuivre : ainsi en est-il d'un fat ; fût-il le premier du Conseil, il n'est qu'un fat.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

La magnificence est le moyen du fat pour attirer les regards du sot.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Nous échappons à la paresse, mais nous y revenons toujours.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

La paresse n'a pas un avocat, quoiqu'elle ait beaucoup d'amis.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Il vaudrait bien un héros, le financier citoyen, qui, loin de grossir son revenu par des gains illicites, ouvrirait sa bourse, sans intérêt, aux besoins de l'État !... Mais on sait que de tels hommes sont bien rares.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

La jalousie est un hommage maladroit que l'infériorité rend au mérite.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Les grands hommes font les grandes fautes ; tout ce qui vient d'eux porte l'empreinte de leur génie.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Les défauts des pères ne doivent jamais être imputés aux enfants.

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803

Le temps fuit, il s'échappe en morcelant la vie ; ah ! c'est toujours trop tôt que nous redemandons les heures pour en jouir mieux !

Par Jean-Étienne-Judith Forestier -1803