La tyrannie d'un parti, prenant la forme de l'opinion publique, porte atteinte à l'émulation.

Par Germaine de Staël -1817

Rien n'est plus dangereux, dans un État libre, que la corruption des femmes et la prodigalité de ceux qui aspirent à la tyrannie.

Par Fénelon -1712

La loi qui sert de sauvegarde à la tyrannie est plus funeste que la tyrannie elle-même.

Par Jean-Jacques Rousseau -1764

La tyrannie est souvent plus funeste aux souverains qu'aux peuples.

Par Fénelon -1720

On n'obtient de la tyrannie qu'une autorité précaire, qu'une possession troublée.

Par Guillaume-Thomas Raynal -1780

Les soupçons disposent les hommes à la tyrannie, les époux à la jalousie et les hommes les plus sages à l'irrésolution et à la mélancolie.

Par Francis Bacon -1597

La perfidie est noble envers la tyrannie.

Par Pierre Corneille -1641

Les hommes croient être en sûreté quand ils sont protégés par de bonnes lois ; mais comme les lois ne protègent que par l'intermédiaire des hommes, la tyrannie ne fait guère que changer de nom.

Par Pierre-Jules Stahl -1841

Quand on a un peu vécu et vu toutes les extravagantes barbaries dont l'espèce humaine est capable, on ne doit plus s'étonner de rien : on doit plutôt croire que les hommes incapables de profiter du passé ne laisseront rien espérer de bon pour l'avenir.

Par Pierre-Jules Stahl -1841

La liberté vient de la tyrannie, et la tyrannie de la liberté.

Par Pierre-Jules Stahl -1841

Le despotisme républicain est le plus fécond en actes de tyrannie parce que tout le monde s'en mêle.

Par Napoléon Bonaparte -1821

La tyrannie s'attache jusqu'aux racines de l'arbre social.

Par François Pouqueville -1822

La tyrannie n'est jamais aussi terrible par les excès de sa fureur que par la bassesse dont elle afflige les peuples en les abrutissant.

Par François Pouqueville -1822

L'homme n'échappe à l'autorité des choses d'en haut qui le nourrissent que pour choir dans la tyrannie des choses d'en bas qui le dévorent.

Par Gustave Thibon -1942

La tyrannie est toujours faible et lente dans ses commencements comme elle est prompte et vive dans sa fin. Elle ne montre d'abord qu'une main pour secourir, et elle opprime ensuite avec une infinité de bras.

Par Montesquieu -1748