Harem ou gynécée, la femme n'est opportune à l'homme d'intellect qu'ici ou là. Elle lui devient très funeste dans le monde, à moins qu'elle ne se borne à l'y prôner, car elle y lutte le plus souvent pour le trahir, pour le corrompre ou, plus modernement, pour le supplanter.
- 1892 -
Edmond Thiaudière
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Comme mère une femme réelle, calme, permanente, et, s'il était possible, inusable ; comme maîtresse, un semblant de femme, très intense, tout à fait instantanée et parfaitement illusoire, un succube qui ne puisse être ni désillusionnant ni désillusionné.
By Edmond Thiaudière -1895
La femme aspire l'homme par tous ses pores. Elle le mange physiquement et intellectuellement, de la même façon que les dionées mangent les insectes qui viennent sur elles pour s'y nourrir.
By Edmond Thiaudière -1895
Tout est contradictoire chez la femme et chez l'homme, jusqu'au besoin d'Amour qui se manifeste chez elle par de la vacuité, chez lui par de la plénitude.
By Edmond Thiaudière -1895
La Nature a donné à la femme un petit moulin très joli, mais si redoutable qui moud le grain de l'homme, tantôt son grain de folie, tantôt hélas ! son grain de raison, et finit souvent même par moudre son grain d'existence.
By Edmond Thiaudière -1895
Il arrive toujours une heure, fût-ce la dernière, où l'homme qui, au lieu de jeter tout son être dans l'Humanité, a voulu l'en garder distinct, s'aperçoit que sa Destinée n'en est que plus indifférente au reste des hommes.
By Edmond Thiaudière -1895
À peine inscrits sur le grand livre du Destin, nous y sommes effacés.
By Edmond Thiaudière -1886
Somme toute, les Destins de l'homme sont proportionnés à sa nature et c'est la surfaire que de les vouloir meilleurs.