Le silence est plus sage que la parole.
- 1877 -
Henri-Frédéric Amiel
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Ne te marie que forcé par ton cœur, sinon tu seras malheureux.

Par Henri-Frédéric Amiel -1848

L'homme qui se marie se donne beaucoup de mal certain pour un bien incertain.

Par Henri-Frédéric Amiel -1868

En se mariant, on croit cueillir un fruit savoureux, on cueille la tristesse, le souci, la discorde.

Par Henri-Frédéric Amiel -1880

Se marier à l'âge de l'ambition, c'est la folie française.

Par Henri-Frédéric Amiel -1865

On n'a jamais trop de temps pour réjouir le cœur des gens qu'on aime.

Par Henri-Frédéric Amiel -1868

Pauvre cœur, que d'illusions t'ont bercé, que d'espérances t'ont caressé, pour finir par la haine.

Par Henri-Frédéric Amiel -1881

La haine est la mère des puissances de l'enfer, comme l'Amour est le père des merveilles du paradis.

Par Henri-Frédéric Amiel -1849

Les replâtrages entre époux ne sont pas des soudures, la soudure d'un miroir brisé ne refait pas le miroir.

Par Henri-Frédéric Amiel -1880

La vie est une duperie, et son mot Déception.

Par Henri-Frédéric Amiel -1870

La série interminable des déceptions et des désabusements, des pertes et des arrachements, use en nous la force qui console, la foi.

Par Henri-Frédéric Amiel -1872

Évite les déceptions par la prévoyance ; sache sourire et ne permets pas aux choses d'entamer ta paix intérieure. Appuie-toi sur toi-même seulement, et tends la main aux autres.

Par Henri-Frédéric Amiel -1853

Nos chagrins et nos déceptions sont, au fond, notre œuvre ; le fait vient du dehors, l'effet vient de nous. Chaque vie se construit son tombeau, chacune de nos actions engendre un démon ou un ange chargé de la punir ou de la récompenser.

Par Henri-Frédéric Amiel -1853

L'isolement, la vie d'orphelin, le manque d'Amour, la solitude, le manque de sympathie et d'encouragement d'autrui m'ont rendu timide, sauvage, circonspect et improductif.

Par Henri-Frédéric Amiel -1853

L'Amour est l'oubli du moi, la jalousie est l'exaltation du moi.

Par Henri-Frédéric Amiel -1880

L'Amour envahissant et jaloux, s'il n'a pas tout, croit n'avoir rien.

Par Henri-Frédéric Amiel -1877