On appelle « mauvaise foi » les convictions d'autrui qu'on ne partage pas.
- 1984 -
Philippe Bouvard
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Naguère, on pouvait être près de ses sous. Aujourd'hui, avec l'argent virtuel, on est de plus en plus loin de ses euros.
By Philippe Bouvard -2017
Il faudra bien qu'un jour on différencie – par exemple par la couleur des billets – l'argent honnêtement gagné de celui qui provient de trafics louches.
By Philippe Bouvard -2017
On appelle grosses coupures les billets provoquant l'hémorragie des bons sentiments.
By Philippe Bouvard -2017
Je fais moins confiance à l'argent depuis que l'homme le plus riche du monde est mort.
By Philippe Bouvard -2017
Le milliardaire eczémateux est obligé de se gratter lui-même.
By Philippe Bouvard -2017
La bonne santé qui interdit de savoir de quoi on mourra ajoute au caractère aléatoire du décès.
By Philippe Bouvard -2017
La reconstitution de carrière est la dernière corvée du futur retraité avant les grasses matinées puis le repos éternel.
By Philippe Bouvard -2017
Carrière : Parcours égoïste.
By Philippe Bouvard -2002
Sans la fatigue, on n'aurait aucun mérite à travailler.
By Philippe Bouvard -2017
Travaillez jusqu'à votre dernier souffle. En cotisant à fonds perdu, vous consolerez votre caisse de retraite de l'augmentation de l'espérance de vie.
By Philippe Bouvard -2017
Comique : Il en est de ceux dont le métier est de faire rire comme des vins : il y a les bonnes années et les autres.
By Philippe Bouvard -2014
Philosophie : Sert à nourrir ceux qui en font métier et à consoler les autres de ne pas en croquer.
By Philippe Bouvard -2002
Travail : Était dénoncé par un humoriste éméché après la parution de L'Assommoir comme « la plaie des classes qui boivent » mais peut-il constituer à jeun l'hygiène d'une vie qu'on perd à la gagner ? Ce n'est pas par hasard s'il rime avec épouvantail.
By Philippe Bouvard -2014
Travail : Survivance de moins en moins acceptable de l'esclavagisme.
By Philippe Bouvard -2002
Sommeil : Instant privilégié de l'existence où l'on perd toute conscience de la vie. S'il ne séparait pas les couples, il y aurait deux fois plus de divorces.