Je méprise les sots, les fripons, les menteurs, cette innombrable légion.
- 1868 -
Henri-Frédéric Amiel
0

Aimer, c'est entrer en religion, c'est déposer un ex-voto.

Par Henri-Frédéric Amiel -1866

Aimer, c'est savoir, vouloir, c'est la santé, le courage et la gaieté.

Par Henri-Frédéric Amiel -1861

Aimer, c'est être doublement, car c'est comprendre et rendre. Ainsi deux êtres qui s'aiment en valent trois ; et c'est peut-être pourquoi ils deviennent trois. La génération est ainsi le symbole visible de ce miracle de l'Amour, qui fait que 1 + 1 = 3.

Par Henri-Frédéric Amiel -1869

On aime sans motif, et on désaime sans cause.

Par Henri-Frédéric Amiel -1869

L'homme mortel n'est qu'une variété d'éphémère.

Par Henri-Frédéric Amiel -1869

Mortels, nous avons peu de temps à vivre, profitons de chaque instant accordé.

Par Henri-Frédéric Amiel -1881

Songe que chaque mortel doit payer sa dîme à la douleur, au deuil, à la tristesse, à la privation, et acquitte sans révolte ta part de redevance. Vieillir, c'est déchoir, c'est subir à la fois la diminution, le démembrement, l'appauvrissement du corps et de l'esprit.

Par Henri-Frédéric Amiel -1869

L'homme n'est qu'un vivant mortel, composé d'un corps et d'une âme.

Par Henri-Frédéric Amiel -1881

L'honnête homme trompé s'éloigne et ne dit mot.

Par Henri-Frédéric Amiel -1872

En ce monde les gens d'esprit n'abondent pas, mais les sots sont en nombre.

Par Henri-Frédéric Amiel -1881

Heureux l'homme qui a trouvé la femme enthousiaste et courageuse, fidèle et aimante, la compagne de ses jours et de ses nuits, l'appui de ses vieux ans, l'écho de sa conscience, l'auxiliaire de ses travaux, le baume de ses peines, son conseil, son repos.

Par Henri-Frédéric Amiel -1870

On n'est pas complètement homme tant qu'on ignore la femme.

Par Henri-Frédéric Amiel -1849

L'homme peut devenir eunuque ; l'eunuque ne redevient pas homme.

Par Henri-Frédéric Amiel -1878

L'homme mâle traverse l'Amour plutôt qu'il n'y peut vivre à poste fixe.

Par Henri-Frédéric Amiel -1868

Je me sens plutôt l'homme que un homme, espèce qu'individu.

Par Henri-Frédéric Amiel -1874