Les banquets entre amis ont une heureuse chose, on y rajeunit et on s'y retrempe ; on y fait et on y reçoit du bien, on y cimente la cordialité et l'affection et on y ranime les souvenirs, tout en égayant et embellissant le présent. On en revient plus aimé et plus aimant ; avec plus de foi et d'espérance ; qu'y a-t-il de plus souhaitable dans la vie ?
- 1854 -
Henri-Frédéric Amiel
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Vouloir aimer sans risquer de souffrir est une contradiction, et vouloir vivre sans aimer, c'est se tuer.
By Henri-Frédéric Amiel -1876
Plus on aime, plus on souffre.
By Henri-Frédéric Amiel -1868
La souffrance du corps est peu de chose vis-à-vis de la souffrance du cœur.
By Henri-Frédéric Amiel -1873
Le cœur préfère l'Amour qui fait souffrir à l'indifférence qui laisse isolé.
By Henri-Frédéric Amiel -1868
Aimer est peu de chose si l'Amour n'est que persécutant.
By Henri-Frédéric Amiel -1878
Quoi qu'il arrive, quoi qu'on te dise, ne doute jamais de mon Amour.
By Henri-Frédéric Amiel -1871
L'Amour est l'âme de ma vie, et douter de pouvoir inspirer l'Amour, quel supplice !
By Henri-Frédéric Amiel -1872
L'Amour complet est un acte de foi et de foi absolue ; dès que cette foi se laisse entamer par un doute, l'Amour retombe dans l'imperfection, il entrevoit sa ruine et sa mort et les prépare, pour ainsi dire malgré lui, comme un somnambule aiguise le couteau dont il a peur d'avoir à se frapper.
By Henri-Frédéric Amiel -1868
Sans Amour, le mariage est l'enchaînement de deux forçats, rivés par la même manille au même boulet.
By Henri-Frédéric Amiel -1864
L'Amour, c'est la soif de tendresse, le besoin de caresses, de sympathie, de vie à deux.
By Henri-Frédéric Amiel -1873
L'Amour sans bonheur est un Amour sans flamme !
By Henri-Frédéric Amiel -1881
L'Amour-propre est la forme égratignante de l'égoïsme, il subordonne le monde à lui.
By Henri-Frédéric Amiel -1879
L'Amour-propre, c'est l'aversion de tout échec, l'horreur de toute humiliation.
By Henri-Frédéric Amiel -1878
L'Amour-propre est le point d'honneur du moi.
By Henri-Frédéric Amiel -1853
Si la conscience nous rappelle notre devoir, l'Amour-propre nous parle surtout de notre mérite.