Les philosophes sont de grands benêts (niais, sots) et de ridicules galants.
- 1852 -
Henri-Frédéric Amiel
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La vie à deux doit commencer quand la vie à un a fini son évolution.
By Henri-Frédéric Amiel -1852
Chaque ménage, comme les peuples, commence par la poésie et finit par la prose.
By Henri-Frédéric Amiel -1872
La vie à deux délivre des agitations de la chair et convertit les surplus de force en œuvres excellentes.
By Henri-Frédéric Amiel -1872
La solitude assombrit, étouffe et dessèche ; la vie à deux fait éclore un homme nouveau.
By Henri-Frédéric Amiel -1872
La vie à deux est une tolérance, non une allégresse.
By Henri-Frédéric Amiel -1863
La vie à deux n'est le plus souvent qu'une série de raccommodements et de pardons.
By Henri-Frédéric Amiel -1880
Vouloir rendre un être heureux, voilà le principe sentimental du mariage. Donner à une femme l'occasion d'exercer les vertus qu'elle porte en elle, de faire rayonner les forces et fructifier les facultés dont elle est dépositaire, lui ouvrir la carrière conjugale, maternelle, sociale, humaine, pour laquelle elle est née, vers laquelle la poussent les instincts de sa nature, les élans de son cœur, les soupirs de son âme, c'est une belle tâche, c'est presque un devoir.
By Henri-Frédéric Amiel -1860
Se marier, c'est prendre la résolution de rendre heureux quelqu'un.
By Henri-Frédéric Amiel -1881
La compagnie d'une épouse aimante, active, spirituelle et gracieuse embellit tout.
By Henri-Frédéric Amiel -1868
La virginité de l'épouse est le pain quotidien du mariage ; la virginité virile en est la perle rare.
By Henri-Frédéric Amiel -1872
Le cœur des femmes veut l'union absolue et unique, l'Amour sans partage.
By Henri-Frédéric Amiel -1860
Le bonheur est dans l'union des volontés ; à défaut de cela, dans le dévouement, pourvu que ce dévouement soit honoré, respecté, et accueilli.
By Henri-Frédéric Amiel -1869
L'Amour veut l'union complète, l'union complète veut la durée.
By Henri-Frédéric Amiel -1868
L'hymen des âmes est plus solide que les caresses dues à la sexualité.
By Henri-Frédéric Amiel -1872
En se mariant, on croit toujours aller au bonheur : vingt fois pour une on va au regret.