La sottise se réfugie parfois sous les ailes tutélaires de ce dieu qu'on appelle le silence.
- 1913 -
Victor Cherbuliez
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Dans la vie de la plupart des grands hommes, il y a des années critiques où, encore incertains d'eux-mêmes, ils s'appliquent à débrouiller leur chaos.
By Victor Cherbuliez -1913
Je ne crois qu'à moitié les récits d'un menteur, je le soupçonne toujours d'avoir chargé les couleurs.
By Victor Cherbuliez -1880
Il n'y a que les sots qui ne soient jamais tentés de mentir.
By Victor Cherbuliez -1883
Il y en a qui passent leur vie à chercher et à trouver des vérités cruelles.
By Victor Cherbuliez -1913
Aimer la vérité est le plus sûr moyen de se faire aimer d'elle ; quand un cœur est prêt à la confesser, elle descend du ciel pour se donner à lui.
By Victor Cherbuliez -1913
La vérité a un front d'airain, et tous ceux qui l'auront connue seront effrontés comme elle.
By Victor Cherbuliez -1864
Les égoïstes ne tiennent à leurs affections que pour l'agrément qu'ils peuvent s'en promettre.
By Victor Cherbuliez -1913
Il y a des gens qui parlent beaucoup, mais qui ne disent pas tout ; on peut être à la fois bavard et mystérieux.
By Victor Cherbuliez -1913
Faute de trouver à qui parler, on mourrait presque d'un argument rentré.
By Victor Cherbuliez -1913
Il y a des gens qui mettent en vers ce qui mérite à peine d'être dit en prose.
By Victor Cherbuliez -1883
Apprendre une langue étrangère, c'est se donner une âme de plus.
By Victor Cherbuliez -1883
Dans les langues, tout s'explique ou par la logique ou par l'histoire qui est une autre logique.
By Victor Cherbuliez -1865
La femme ne peut agir sur l'homme qu'à la condition de savoir la langue qu'il parle, et d'être elle-même capable de la parler.
By Victor Cherbuliez -1913
Quand il faut une victime à la colère des femmes et des hommes méchants, ils la prennent où ils la trouvent, et si le coupable est hors d'atteinte, ils se vengent sur l'innocent.
By Victor Cherbuliez -1890
Les casse-cou devraient s'arranger pour avoir toujours vingt ans. Passé ce bel âge, on n'a plus le talent de s'estropier avec grâce, et il faut craindre le ridicule.
Victor Cherbuliez