Vouloir rendre un être heureux, voilà le principe sentimental du mariage. Donner à une femme l'occasion d'exercer les vertus qu'elle porte en elle, de faire rayonner les forces et fructifier les facultés dont elle est dépositaire, lui ouvrir la carrière conjugale, maternelle, sociale, humaine, pour laquelle elle est née, vers laquelle la poussent les instincts de sa nature, les élans de son cœur, les soupirs de son âme, c'est une belle tâche, c'est presque un devoir.
- 1860 -
Henri-Frédéric Amiel
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L'Amour maternel ne veut que le bonheur de l'être aimé, même sans en être la source.

By Henri-Frédéric Amiel -1877

Il n'y a que l'Amour maternel qui soit capable de désintéressement et qui sache dire : que mon fils soit heureux sans moi, et loin de moi, pourvu qu'il soit heureux et profite pleinement de la vie.

By Henri-Frédéric Amiel -1881

L'Amour maternel est le seul Amour qui se rapproche un peu de l'Amour divin.

By Henri-Frédéric Amiel -1872

J'ai trop tôt perdu l'Amour maternel, seul exemplaire d'une affection sans intermittence, sans léthargie et sans mort, le seul qui donne l'habitude de l'Amour divin.

By Henri-Frédéric Amiel -1853

La mère est une maîtresse femme, qui entend la vie et le succès. Elle a la prévoyance qui calcule juste et les bras longs qui exécutent avec activité. Elle suffit à pousser tout son monde, et le mari comme les fils, et trouve du temps pour beaucoup d'autres protégés.

By Henri-Frédéric Amiel -1880

Une mère pleure en secret du châtiment qu'elle a dû infliger à son enfant.

By Henri-Frédéric Amiel -1880

La mère doit se considérer comme le soleil de son enfant, astre immuable et toujours rayonnant.

By Henri-Frédéric Amiel -1881

L'Amour vigilant et protecteur d'une mère s'attache à la vie de son enfant comme un parfum.

By Henri-Frédéric Amiel -1852

Épouse, aide et mère, œil de la maison, par qui tout prospère, une maman établit l'ordre ; à fille et garçon montre le devoir, et fait la leçon.

By Henri-Frédéric Amiel -1863

L'esprit qui domine, la main qui gouverne, l'influence régnante dans une maison, c'est l'esprit, la main et l'influence de la mère. Le foyer est son chez elle : fils, fille, mari, tout subit son ascendant.

By Henri-Frédéric Amiel -1879

La mère doit se considérer comme le soleil de son enfant, immuable et toujours rayonnant, où la petite créature mobile, prompte aux larmes et aux éclats de rire, légère, inconstante, passionnée, orageuse, vient se recharger de chaleur, d'électricité et de lumière, s'égaliser, se calmer, se fortifier.

By Henri-Frédéric Amiel -1853

La mère représente le bien, la vertu, la Providence, la Loi, c'est-à-dire la Divinité sous sa forme accessible à l'enfance.

By Henri-Frédéric Amiel -1853

Toute la vie de chaque femme se passe à chercher un homme, leur homme.

By Henri-Frédéric Amiel -1849

La femme aimante ressemble aux médecins de Molière. Elle veut qu'on se porte bien selon Hippocrate, c'est-à-dire selon sa méthode et par ses soins exclusifs à elle.

By Henri-Frédéric Amiel -1877

Rendre heureuse une femme, c'est se faire un paradis dans son propre cœur.

By Henri-Frédéric Amiel -1864
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